Cinéma intercommunal Val de Gray
La force du fragile
LE COUP DE COEUR
À l'affiche jusqu'au 20 juin
L’Adamant est un Centre de Jour unique : c’est un bâtiment flottant. En plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous propose de monter à son bord et d’aller à la rencontre des patients et soignants.
Ours d'or au Festival de Berlin 2023
Nicolas Philibert a une longue carrière de documentariste derrière lui. Il s’est intéressé à de nombreux thèmes : la surdité, l’éducation, la radio, etc.
Dans ce nouveau film, il pose son œil sur des personnes souffrant de troubles psychiques, ceux que l’on traite de fous, et sur l’équipe qui les accompagne.
L’Adamant, qui a ouvert en juillet 2010, est amarré quai de la Rapée, à deux pas de la Gare de Lyon. C’est un « centre de jour ». Il fait partie du pôle psychiatrique Paris Centre. Ce n’est pas un lieu isolé. C’est un bâtiment en bois de 650 m2, doté de grandes baies vitrées ouvertes sur la Seine. Ce bateau est dédié aux patients des quatre premiers arrondissements de la capitale. Certains patients le fréquentent tous les jours, d’autres n’y viennent que de temps à autre, à intervalles réguliers ou non. Ils sont de tous âges, et d’origines sociales diverses. Les ateliers y sont nombreux : musique, lecture, journal, ciné-club, écriture, dessin et peinture, radio… mais les patients peuvent aussi bien venir sans autre intention que celle d’y passer un moment, de prendre un café, de se sentir accueilli, entouré, pris dans l’ambiance du lieu.
« J’ai toujours été très attentif et très attaché au monde de la psychiatrie. Un monde à la fois dérangeant et j’ose le dire comme ça, très stimulant : il nous donne constamment à réfléchir sur nous-mêmes, sur nos limites, nos failles, sur la marche du monde. La psychiatrie est une loupe, un miroir grossissant qui en dit long sur notre humanité. Pour un cinéaste, c’est un champ inépuisable. »
« Faire un documentaire c’est se frotter à l’accidentel, à tout ce qui échappe aux prévisions, à la dramaturgie. Les plus belles scènes sont souvent celles qui naissent par surprise, sans préméditation. »
« D’un lieu de fragilités, Nicolas Philibert fait un royaume. » Le Monde
Une emprise glaçante
À l'affiche jusqu'au 20 juin
Quand Blanche croise le chemin de Grégoire, elle pense rencontrer celui qu’elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l’emportement. Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa soeur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l’emprise d’un homme possessif et dangereux.
D’après le roman d’Eric Reinhardt
Valérie Donzelli a voulu une histoire très maîtrisée, un scénario très tenu pour une plus forte efficacité. Elle a fait appel à Audrey Diwan, réalisatrice de L’ÉVÈNEMENT, pour l’écriture.
Ce duo de femmes nous place directement du côté de Blanche, nous font épouser son point de vue, ses émotions. Nous la suivons dans cette histoire qui commence comme un conte de fées et glisse petit à petit vers le malsain, la perversité. On s’embarque dans l’insoutenable en sombrant avec ce personnage sous emprise. L’objectif est de montrer la mécanique de la culpabilité et de la maltraitance, et comment l’estime de soi peut être broyée.
« Cette mécanique de l’emprise me passionne, elle met en jeu des sentiments d’une infinie complexité, et où il est facile de perdre pied. »
« Peu à peu, il transforme cette belle disposition en un pouvoir, un ascendant dont il va user avec perversité en la désirant moins, en lui renvoyant l’image d’une femme indésirable. Blanche est excitée à un endroit qui lui fait peur, mais elle ne prend pas conscience que Greg profite de son pouvoir. »
Envole-moi
À l'affiche jusqu'au 20 juin
À partir de 6 ans
À Vol d’oiseaux rassemble trois courts métrages d’animation délicats, sensibles. Un pur moment de bonheur, aérien, à la fin duquel on se sent pousser des ailes ! Un programme comme une parenthèse de douceur, où les adultes retrouvent leur âme d’enfant, les plus jeunes grandissent dans l’espoir d’une vie bienveillante, où chacun est incité à sortir de sa coquille pour voler de ses propres ailes.
Le tout petit Voyage - Emily Worms
Jean est témoin d’une chose extraordinaire : Titi, sa perruche, peut ouvrir la porte de sa cage ! Pourtant l’oiseau ne part pas. En essayant de comprendre pourquoi, Jean se retrouve embarqué dans un monde magique. Titi va pouvoir montrer ses failles et peurs, et Jean l’aidera à les surmonter. En traversant d'étonnants paysages, ils enrichiront leur amitié et apprendront que dire au revoir, ce n’est pas dire adieu
L’Air de rien - Gabriel Hénot Lefèvre
Dans un sanatorium en bord de mer, un vieil homme voit sa vie bousculée par l’arrivée d’une mouette qu’il va doucement apprivoiser. Le jour où celle-ci est blessée, l’homme va prendre soin d’elle et retrouver, pour un instant, son âme d’enfant.
Drôles d'oiseaux - Charlie Belin
Ellie entre en sixième à Saumur. Timide et passionnée par la nature, elle passe son temps plongée dans des livres, en particulier d’ornithologie. Elle intrigue Anna, la documentaliste du collège, une femme mystérieuse avec qui elle tisse une relation pleine de malice. Le jour où Ellie doit absolument lui rendre un livre, la porte du CDI est fermée. Elle décide alors de le ramener directement chez Anna qui vit sur une île sur la Loire, à quelques kilomètres du collège. Une île pleine d’oiseaux…
Fenêtre sur cour !
À l'affiche jusqu'au 20 juin
Jeanne Vaubernier, fille du peuple avide de s’élever socialement, met à profit ses charmes pour sortir de sa condition. Son amant le comte Du Barry, qui s’enrichit largement grâce aux galanteries lucratives de Jeanne, souhaite la présenter au Roi. Il organise la rencontre via l’entremise de l’influent duc de Richelieu. Celle-ci dépasse ses attentes : entre Louis XV et Jeanne, c’est le coup de foudre..
Film d'ouverture du Festival de Cannes 2023
Maïwenn nous livre un film en costumes aussi éxubérant qu'intime. Elle livre le portrait d'une femme, attaquée de toutes parts, un récit intemporel qui fait écho avec le monde d'aujourd'hui.
"Jeanne du Barry me séduit car c’est une looseuse magnifique. Peut-être parce que sa vie a des similitudes avec la mienne, mais ce n’est pas la seule raison. Je tombe amoureuse d’elle et de l’époque."
"J’ai eu très tôt en tête ce vers quoi je voulais aller. Un film au rythme relativement lent, jamais contraint par la reconstitution historique, aux images très proches des tableaux du XVIIIe siècle et avec peu de gros plans ou de scènes trop découpées."
"Entre un acteur et un réalisateur, tout est question de confiance. De confiance mutuelle pour atteindre le même but. A mes yeux, mon travail consiste à proposer à un metteur en scène le maximum de chemins pour arriver à ce résultat-là, afin de lui offrir un maximum d’options au montage." Johnny Depp
La saga, à son Prime !
TRANSFORMERS: RISE OF THE BEASTS
À l'affiche jusqu'au 4 juillet
En 1994, alors que les Decepticons viennent d'arriver, Optimus Prime s'acclimate à la Terre. Une archéologue et un ancien militaire vont découvrir les traces d'une guerre entre deux anciennes factions de Transformers, les Maximals et les Predacons. Optimus Prime devra faire face à de nouveaux ennemis, les Terrorcons et leur redoutable chef Scourge. Les Autobots et les Maximals feront face à une menace encore plus grande : Unicron, une planète métallique géante qui s'apprête à dévorer la Terre.
Renouant avec l'action et le grand spectacle qui ont fait des premiers Transformers un phénomène mondial il y a 14 ans, Transformers : Rise of The Beasts transportera le public dans une aventure aux quatre coins du monde au coeur des années 1990.
La principale nouveauté de cet épisode intitulé Rise of the Beasts, ce sont de nouveaux Transformers qui viendront prêter main forte aux héros : les Maximals, machines qui prennent l'apparence d'animaux (notamment Optimus Primal et son look de gorille), les Predacons qui se changent en dinosaures et les Terrorcons qui se muent en créatures mythologiques maléfiques.
Rendez-vous dans nos salles pour vous faire votre avis !
Sous l'océan !
À l'affiche jusqu'au 18 juin
Malgré l'interdiction de son père, le roi Triton, Ariel, la petite sirène, ne peut résister à la tentation d'aller à la rencontre d'un monde inconnu, celui des humains. Accompagnée de Polochon, elle gagne la surface de l'océan et s'approche d'un grand navire où est donnée une grande fête en l'honneur du prince Eric, dont elle tombe immédiatement amoureuse. Une terrible tempête se lève et le prince est projeté par-dessus bord. Ariel le sauve de la noyade, le dépose sur le continent puis disparaît. Mais elle ne réussit pas à oublier le prince.
Un voyage sous l'océan qui réserve de très jolies surprises dont l'actrice principale a la très belle voix !
Le début de la dernière course
À l'affiche jusqu"au 11 juin
Après bien des missions et contre toute attente, Dom Toretto et sa famille ont su déjouer, devancer, surpasser et distancer tous les adversaires qui ont croisé leur route. Ils sont aujourd’hui face à leur ennemi le plus terrifiant et le plus intime : émergeant des brumes du passé, ce revenant assoiffé de vengeance est bien déterminé à décimer la famille en réduisant à néant tout ce à quoi, et surtout à qui Dom ait jamais tenu.
Mets la gomme ! Mets la gomme !
La saga qui crisse des pneus est de retour !
Cinémavia, cinéma intercommunal Val de Gray
3 Quai Mavia, 70100 Gray - Tel : 03 84 65 34 34
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